Novinha E. A. Rubistern de Catenae
Messages : 36 Pseudo : Bunny Origine : Lumen Classe : arcaniste élémentaire (eau)
| Sujet: A little braver ❖ Nova Dim 16 Oct - 19:31 | |
| Novinha Elanora Alexia Rubistern feat Ren Kougyoku from Magi« We can make it to the sunrise » Novinha Rubistern
17 ans ; 21 juin
Hétérosexuelle
Morphae panda roux
Catenae (originaire de Lumen)
Arcaniste élémentaire (eau)
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Physique C’est un petit bout de femme, Novinha : un mètre soixante-et-un tout au plus, pour un poids si dérisoire qu’on aurait peur de la voir s’envoler au premier coup de vent, se briser au premier choc. Avec ses membres fins et sa taille étroite, c’est sûr qu’elle ne s’impose pas par sa carrure. Pourtant elle fait des efforts pour se montrer digne, même face à une personne mesurant vingt centimètre de plus qu’elle. Comme on le lui a enseigné. Le dos bien droit, le menton relevé, la demoiselle arbore un regard franc qui nous prouve son mérite. Il n’efface cependant pas son jeune âge, que trahissent ses traits lisses et ses maladresses.
Pour son grand désarroi elle n’est pas le genre de fille qu’on qualifie de belle, mais plutôt de mignonne. Le genre qui donne envie de la protéger, plutôt que de la suivre. En plus de son physique délicat, elle porte souvent des tenues féminines. Ses cheveux, d’une teinte prune atypique, sont extrêmement longs mais aussi très fins. La Rubistern en prend grand soin, et les attache le plus souvent avec une épingle à cheveux. Ses yeux quant à eux sont magentas, une couleur tout aussi originale que celle de ses cheveux.
Elle n’a pas le physique de ses rêves, Novinha. Elle aimerait être grande, élégante, raffinée au naturel ; à la place elle est menue, maladroite et doit faire des efforts pour se distinguer. Mais elle espère encore, car elle n’a pas fini de grandir - de rêver. Un jour, elle sera la femme qu’elle aspire à devenir. | Mental Un jeune bourgeon rêvant de devenir la plus belle des fleurs ; voilà quel genre de demoiselle est Novinha. Mais il y a tout de même plus à dire sur elle que cette courte phrase.
Novinha est fière. Fière d'être la fille de ses parents, d'être la descendante d'une prestigieuse lignée, de son éducation. Sa famille et les valeurs qu'on lui a inculquées lui tiennent énormément à cœur, elle refuse de les déshonorer. Alors la jeune femme se veut irréprochable, tant dans son apparence que dans ses manières. Elle marche avec grâce, sourit poliment, sait être une partenaire de conversation agréable pour ces personnes riches et influentes qui fréquentent les soirées mondaines. Elle sait aussi faire de belles révérences pleines d'un charme modeste, pour les remercier ou les saluer. Si cela ne la fatigue pas ? Parfois, si. Notre Rubistern n'est qu'une adolescente au fond, ce n'est donc pas étonnant qu'elle trouve ces cérémonials pompeux. D'autant plus qu'elle n'apprécie pas forcément toutes les personnes devant lesquelles son sang l'oblige à s'incliner. Mais que ce soit ses goûts ou ses envies, ils sont dérisoires face au devoir qu'elle s'impose. Etre une héritière digne de ce nom. Digne de son nom.
Vous ne l'entendrez jamais se plaindre, aussi durs puissent être ses parents ou ses tuteurs. Novinha les respecte tant que même s'il lui arrive de les trouver exigeants, plutôt que se révolter, elle préfère se sermonner : si elle pense ainsi c'est qu'elle manque d'autodiscipline. Après tout ils ne lui demanderaient rien qui soit au-delà de ses capacités. La demoiselle leur voue une confiance quasi-aveugle, car elle a la certitude qu'ils ne veulent que son bien. Même sa belle-mère - si elle ne s'est jamais montrée chaleureuse à son égard, l'épouse de son père ne lui a causé aucun tort. Alors Nova ne la déteste ni ne la craint point, mais a depuis longtemps renoncé à l'idée de s'attirer ses faveurs. En prime, l’une comme l’autre serait capable de faire passer les intérêts des Rubistern avant sa propre vie. Entre elles règne donc malgré tout un accord de paix tacite, ainsi qu’une certaine approbation. Cela leur permet de garder une relation neutre et équilibrée.
Son principal tracas, c’est que peu importe sa détermination, Novinha ne peut être parfaite. Pour ne rien arranger, elle est maladroite. Elle trime pour le camoufler, notamment aux gens de la haute société. Ternir l’image de sa famille par ses tares serait pour elle un immense échec. Mais les regards les plus aguerris n'ont pas manqué de remarquer les coupes de champagne gâchées, ou les chutes évitées de peu. Parmi ces observateurs certains se contentent d'ignorer, d'autres la regardent avec un sourire attendri, et enfin, une poignée ne se gêne pas pour lui chercher des poux. Évidemment, elle nie toujours tout en bloc. Elle a beau faire preuve d’une abnégation totale vis-à-vis de sa famille, la jeune femme n’en reste pas moins fière et particulièrement obstinée – tant et si bien qu’on peut parler de mauvaise foi.
Cependant, ces petites manies d’enfant cherchant à avoir raison doivent bien être l’une des rares preuves qu’elle n’est pas encore une adulte. Ses derniers élans de puérilité, qu’elle peine à contrôler. Alors comment lui faire des reproches ? Depuis toujours, Novinha fait des efforts pour « être grande » avant l’âge, en sacrifiant parfois sa jeunesse si précieuse.
Petite princesse élevée à l'abri du monde, on pourrait croire qu'elle ne connaît rien de plus que le cocon rassurant crée par sa famille. Ce n'est pas entièrement faux : son père est extrêmement protecteur. À une époque pourtant, une personne a réussi à l'en faire sortir. À la faire rêver plus que de raison. Novinha ne pourra jamais oublier cet enfant aux cheveux d’or. Il a su lui ouvrir les yeux sur l’immensité du monde, et les merveilles qu’il recèle. Leurs rendez-vous secrets à l’extérieur du manoir étaient bien les seuls moments où elle pouvait se sentir libre. Oublier ses restrictions et ses obligations. C’étaient des instants magiques passés dans un univers différent, un univers dans lequel elle était une petite fille comme les autres. C’est ce qui a pu lui arriver de mieux dans sa courte vie. Pour elle, ce garçon qui lui a fait découvrir tant de choses représentait – représente encore – tout ce dont elle rêve secrètement, tout ce qu’elle n’ose espérer : la liberté. Être la personne qu’elle souhaite, là où elle le souhaite.
Novinha n’aurait peut-être jamais dû goûter à la liberté. Elle est telle la rose magique de la Bête, qui luit doucement sous sa cloche de cristal. Son destin n’est pas d’en sortir, mais de ravir encore et toujours nos yeux. Mais il est trop tard. Maintenant qu’elle a connu l’air frais la princesse suffoque dans sa belle prison. Seul son amour pour sa famille lui donne la force de prendre sur elle.
Elle est pleine de volonté, Novinha ; pleine de ressources aussi. Malgré tout elle est bien trop jeune pour se prendre autant au sérieux : à force, cela lui jouera des tours. Le fardeau qu’elle s’impose devient trop lourd sur ses épaules encore étroites, et elle finira par commettre des erreurs sous l’effet de la pression. Mais le seul qui savait la soulager a disparu un jour, comme s’il n’avait jamais existé. Comme le doux songe d’une nuit d’été. Alors en gardant précieusement ces souvenirs à l’abri près de son cœur, elle avance. Sous son sourire, elle cache la petite rêveuse qui laisse son esprit vagabonder en fixant les nuages ; celle qu’elle n’a pas le droit d’être.
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« All this time I've been wishing upon a shooting star » Tell me your story
A sa naissance, les rumeurs se sont répandues comme cendres au vent. Concevoir un enfant aussi rapidement, voilà la preuve qu’elle ne désire rien de plus que la fortune de Monsieur, dirent-elles. Leurs statuts sont si différents, comment a-t-elle réussi à l'ensorceler ? S’interrogèrent certains. Ils n’ont rien à faire ensemble, crachèrent d’autres. Pourtant, quoi qu'il ait pu se chuchoter sous le couvert de mains levées, c’est d’un amour sincère que Novinha est née.
Elle ne fut pas malheureuse, en grandissant. Tout ce qu’elle désirait, elle l’obtenait : jolies robes, nouveaux jouets, on ne lui refusait rien tant qu’elle se pliait aux règles de bienséance - et elle le faisait de bon cœur, moins pour remplir ses armoires que pour rendre ses parents fiers. La vie lui paraissait si belle lorsqu’elle baignait dans l'innocence et la joie, qu’elle se jetait avec insouciance au cou de son papa. Ce dernier n’était pas souvent là. Il a beaucoup de travail, lui expliquait-on ; un truc de grands, comprenait-elle. Malgré tout elle l’a toujours adoré, avec sa voix grave et ses bras forts qui la soulevaient du sol comme si elle était à peine plus lourde qu’une plume. Dès qu’il le pouvait, il venait retrouver sa famille. Et puis il y avait sa maman, aussi. Sa jolie maman, avec son sourire tendre et sa façon de lui caresser la tête - de lui dire, sans y mettre les mots, " tu es ce que j’ai de plus précieux ".
Novinha n’avait pas à être triste, entre les bras aimants de sa mère. Aimants mais faibles, si faibles ; ils se brisaient un peu plus chaque fois qu’elle essayait de porter sa fille - ou de la rattraper. Elle cachait bien ses souffrances, son calvaire et son agonie. Son destin fut scellé avant qu’elle n’ait le temps de fonder la grande et chaleureuse famille dont elle rêvait. Petite princesse avait alors dix ans.
Les années passèrent. Veuf et enfante, tous deux en deuil, se rapprochèrent plus que jamais. Mais papa était un excellent parti, alors on finit par lui faire comprendre qu’il serait avisé de prendre compagne à nouveau. Il ne céda pas tout de suite, le souvenir de son amour étant trop frais. Une fois sa peine adoucie, cependant, il ouvrit les yeux ; il réalisa qu’une femme merveilleuse l’attendait - l’aimait - depuis des années, une amie de longue date au nom de famille aussi prestigieux que le sien. Touché, il accepta ses sentiments.
Cette alliance comportait tout de même des risques. Le père de Novinha amassa trop d’influence. Cela se retourna contre eux peu après que son petit frère ne vienne au monde : en pleine nuit d’été, des bruits de pas précipités et des cris d’alarmes tirèrent l’adolescente de son sommeil. Elle se redressa lentement, craintive, et posa un pied dénudé à terre ; la porte de sa chambre s’ouvrit soudainement, laissant passer une tête blonde - un enfant, comme elle - au regard curieux. Quand il la vit dans sa nuisette, il battit immédiatement en retraite, non sans s’excuser. Elle tourna au rouge, Nova ; elle n’avait pas l’habitude d’être vue dans cette tenue. C’est donc tout naturellement que, lorsqu’il réapparut pour y aller de son petit commentaire, elle attrapa sa broche à cheveux - cadeau de sa génitrice - pour la lancer de toutes ses forces. L’arme fatale s’incrusta dans le bois massif.
Quelques secondes plus tard, une servante pénétra subitement dans sa chambre en lui demandant si tout allait bien, puis lui dit que les explications pouvaient attendre, qu’il fallait tout d’abord se mettre à l’abri. Ce n’est qu’une heure plus tard que la demoiselle apprit qu’un groupe de tueurs s’était infiltré dans la bâtisse. Heureusement, sa famille allait bien.
Elle ne s’attendait pas vraiment à ce que, un beau soir, le garçon aux cheveux d’or apparaisse à sa fenêtre. Ni à ce qu’il insiste pour lui parler, ou encore qu’il se mette à lui rendre visite régulièrement. Mais ce qui la surprit encore plus, c’est qu’elle finit par s’attacher à cet hyperactif au sourire rayonnant. Oh, Nova n’était pas complètement idiote. Elle n’avait pas manqué de faire le rapprochement entre l’intrusion et leur première rencontre - elle finit même par lui poser la question, timidement. Pourtant, quelque chose lui disait que ce garçon était particulier. Peut-être était-ce dû au fait qu’il lui parlait sans tenir compte de leurs positions, ou à la manière dont il l’aidait à s’évader sous le couvert des ombres. Il la faisait rêver, voyager, l’aidait à se découvrir - se découvrir encore enfantine, l’âme pleine de fantasmes d’une autre vie. Le monde était grand, mystérieux, merveilleux, et elle éprouvait un désir ardent de l'explorer.
Ce blond qui était entré comme une bourrasque d’air pur dans son quotidien s’appelait Neven. Et il était seul maître des clés de ses chaînes. Mais Neven disparut finalement sans laisser de traces. Elle eut beau guetter un mot, un signe, un éclat doré derrière sa fenêtre - elle eut beau attendre, il ne revint jamais.
Ce ne fut pas faute de patience, loin de là. Deux ans, trois ans après, la jeune fille espérait toujours l'apercevoir en jetant un coup d’oeil dehors. Alors même que sa raison lui disait d’abandonner, son cœur lui ordonnait d’y croire. De croire en lui. Quand vinrent ses dix-sept ans, elle n’eut plus d’autre choix que de baisser les bras : son père lui annonça qu’ils allaient déménager à Catenae, à cause de son travail. Novinha l’écouta. Elle se prépara au départ. Mais ce fut avec grande peine : durant les préparatifs, elle se mit à penser qu’elle avait peut-être perdu une autre personne importante à ses yeux. Peut-être lui était-il arrivé quelque chose dans ce vaste monde, là où elle ne pouvait pas lui prendre la main. Elle tint bon, cependant. Elle ravala ses larmes.
A Catenae commence le chapitre suivant.
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Pseudo Bunny & Dimée, tmtc Comment es-tu arrivé(e) sur TLS ? Par un violent lancé de lien par notre Pizza nationale /bus/ Comment trouves-tu le forum ? JKNFERKNJFKRJH VOUS ETES DES DEESSES ** Pizza ? Chorizo. As-tu un pied gauche ? RIP. Une oreille droite en état de marche ? Même que j'lui ai acheté des chaussures récemment-/dies
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N-A. «Neven» Russell de Catenae
Messages : 15 Pseudo : kingyo Origine : lumen Classe : aucune
| Sujet: Re: A little braver ❖ Nova Lun 17 Oct - 15:25 | |
| IDSFUHIUSYDBGFUDYFGF. QvQ *tousse* oui, donc. Nova est une cutiepie de l'extrême et ton écriture ça se mange. (oui c'est très clair, ok) rien à redire cette fiche est légère et joliment écrite, tu sais comme je suis fan blblblbl. & sooo ~ Félicitations, tu es validé !
Amuse-toi bien parmi nous et Puisse le berger te guider, petite brebis ! | Bienvenue à Etesiae ! Tu peux dès à présent comment à rp. Tu peux te rendre au Bottin des avatars pour éviter d'avoir un jumeau non désiré ainsi qu'au recensement des métiers et de la population. Tu peux aller faire une demande de rp et créer ton carnet de relations. Si tu as la moindre question, n'hésite pas à nous envoyer un message privé, ou à nous le faire savoir dans communication. |
(oketdoncc'estmapremièrevalidationl'émotion--/out) |
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