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 redemption. // CORNELIA

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AuteurMessage
Ivy-P. Cornelia Drake
de Glaciem
de Glaciem
Ivy-P. Cornelia Drake


Messages : 98
Pseudo : Pizza
Origine : Inconnue
Classe : Arcaniste élémentaire de l'Eau

MessageSujet: redemption. // CORNELIA   redemption. // CORNELIA Icon_minitimeVen 14 Oct - 23:09

Ivy-P. Cornelia Drake
feat C.C. from Code Geass
« La vérité vaut qu'on meure pour elle. »
IVY-PHOENIX CORNELIA DRAKE

18 SIÈCLES ; DATE ??

HÉTÉROSEXUELLE

VEUVE

VAMPIRE

GLACIEM ; DÉSERTS DE GLACE

ARCANISTE ÉLÉMENTAIRE (EAU)

EX-REINE

Physique
Un mètre soixante-quinze. Peau blanche. Taille fine, longues jambes. Poitrine généreuse. Yeux dorés, longs cheveux verts. A un symbole rouge sur le front. Air hautain, suffisant, indifférent. Présence imposante. Voix cassée (depuis peu). Habillée de robes et de capes. Adroite et souple. Démarche lente. Se mord l'intérieur des joues lorsqu'elle est contrariée. Détourne le regard et hausse les épaules quand elle n'a rien à répondre.
Mental
La fièvre au bord des lèvres et le regard gelé, l'âme figée dans le temps et aucune notion d'espace. Cornelia a vu la mort autour d'elle et les cadavres brûler aux bûchers qu'elle avait elle-même construits. Elle a vu la terreur lors de la guerre et la torpeur des victimes abasourdies par le choc et la rage, la décadence profonde. Cornelia, elle a animé la violence dans ces cœurs pourris, ces âmes damnées qu'ils étaient tous destinés à rester. Cornelia, elle a brûlé les siens sans même froncer les sourcils pour tenter de sauver la paix qu'elle chérissait tant. 

La cruauté jusqu'au bout des ongles, la violence dans ses mots et jusqu'au dessous de sa peau. Elle se fout de la vie, des autres, de vous. Ses idéaux avant tout, et tous les moyens sont bons pour y parvenir. Un monstre, sans foi aucune si ce n'est en la Dame Justice qu'elle sert de sa propre exécution. Le carnage autour d'elle – ravagée par ses idées trop encrées dans sa tête, obstinée, bornée. Manipulatrice – un véritable cancer pour les sains d'esprit.

Aucune peur, aucune frayeur. La haine dans ses iris et puis la douceur dans sa voix – le mépris dans ses mots et la tendresse dans son âme. Cornelia, elle aime, et elle aime d'un amour vrai, pur. Sans artifices et sans besoin de l'exprimer, elle aime de toute son âme essoufflée par sa propre cruauté. Protectrice et la force dans le cœur – jamais faible lorsque ses convictions lui murmurent de se battre pour des causes justes.

Fière et déchue, trahie. Intelligente, rusée, mais prise à son propre piège, cette confiance trop aveugle qu'elle offrait aux siens. Elle était reine, elle est devenue morte. Tombée du trône de la pire manière et décidée à y retourner – à récupérer le pouvoir qui était sien.

Cornelia, elle s'est battue. Et elle continuera à se battre, jusqu'à son dernier souffle, pour les causes qu'elle estime juste, pour ces lois qu'elle a écrites et pour ce monde qu'elle a bâti. Cornelia, elle a vécu l'histoire et n'est pas prête à la mourir.

« Ne doutez pas de ma loyauté. Vous pourriez ne pas comprendre ce que je subis »

redemption

Des promesses chuchotées au bout des lèvres et des murmures muets d'une voix enrouée par le réveil d'un sommeil sans nom, sans couleur et sans odeur. Elle avait été morte, elle en était persuadée. Elle s'était vue dans un vide immense, seule et le désert tout autour. Elle s'était sentie plonger dans le chaos et la tempête. Et puis plus rien. Elle se réveille, au milieu de nulle part, le bruissement des feuilles apaisant et le soleil lui brûlant la peau. Au bout de ses doigts, entremêlés, la main froide d'un homme dont elle ne connaît rien mais qu'elle imagine tout. Il se réveille, lui aussi, et sa voix lui coupe le souffle, fait rouler sur ses joues les larmes qu'elle aurait aimé depuis tant de temps laisser couler. Un souffle froid au bout de ses lèvres et sa voix à elle s'élève à son tour.

« ━ Pourquoi tu pleures, Liam ?
━ Toi aussi tu pleures, Cornelia.. »

Elle ne l'avait jamais vu. Elle en était persuadée, pourtant. Mais son visage et sa voix, elle les avait rêvés, elle les avait idéalisés, quelque part au fond d'elle-même. Il était celui qui l'avait rassurée dans son cauchemar, qui lui promettait que ça serait fini, bientôt. Sauf que le cauchemar n'avait même pas encore commencé. Et alors son nom commençait à prendre un sens, ce nom qu'il répétait en un souffle, pour se rassurer qu'elle était bien devant lui, qu'il était bien devant elle, qu'ils se regardaient, les yeux brillants d'une souffrance passée. Ils n'étaient plus seuls.

Avec eux, il y en avait d'autres. Cinq autres exactement. Ils s'étaient tous réveillés au même endroit, au milieu de nulle part entre les arbres et les cours d'eau, les branches qui craquaient sous leur poids et les bruissements des insectes. C'était irréel, tout ce monde autour d'eux, ces incertitudes, sauvages au milieu d'une forêt sans nom. Les autres, ils avaient des noms, eux aussi. Les autres, ils ne leur parlaient presque pas, mais ils les regardaient de loin, mangeaient autour du même feu et se regardaient d'un air complice.

Puis l'idée est passée comme ça, une nuit de pleine lune. Liam avait attrapé la main de Cornelia, l'avait emmenée si loin qu'ils en perdaient leur chemin. Ils riaient lorsque leur sens de l'orientation leur faisait défaut et soufflaient lorsqu'ils retrouvaient le grand arbre au pied duquel ils se retrouvaient tous les sept. Puis sur des feuilles d'érables, ils avaient dessiné dans le rouge du sang des lapins les cartes de leurs explorations, les chemins qu'ils avaient emprunté, les rivières et les frontières avec le royaume froid et le sable. Puis des feuilles ils étaient passés à un mélange de fleurs, de feuilles et d'herbes mouillés et séchés au soleil sur lequel écrire était devenu plus clair.

Le Camp est apparu, avec ses règles, qu'ils avaient écrites elles aussi sur le papier d'herbes et de feuilles. Mais les règles, Andrew et Sally les avaient enfreintes. Heavy avait perdu la vie et il était alors temps de prendre les mesures nécessaires. Liam et Cornelia n'avaient même pas sourcillé lorsqu'ils avaient brûlé leurs semblables, valeureux défenseurs d'une paix qu'ils voulaient durables. Eux, ils n'avaient jamais eu besoin de se nourrir de leurs amis. Eux, ils se nourrissaient des animaux et s'en contentaient.

Quelques uns se mirent à se réveiller eux aussi au milieu de nulle part, accueillis au Camp par les premiers êtres. Les nouveaux étaient perdus comme ils l'avaient été eux-même. Et au plus la population grandissait, au plus les meurtres foisonnaient. Ils en étaient arrivés à un rythme d'exécution trop insoutenable, si bien qu'ils divisèrent le camp en deux. D'un côté, les vampires. De l'autre, les elfes. La paix. C'était un mot qui sonnait bien, aux oreilles de Cornelia. Mais pour Liam, c'est une haine profonde qui commença à se développer. Une haine envers ce Camp divisé, une haine envers les elfes privilégiés, une haine envers Icarus qui avait engendré tout ça – cette injustice entre leurs races.

Les conflits avaient pris de l'ampleur. Entre la chair et les crocs, les armes et les cris, la nuit dangereuse et une menace muette chuchotée avec le regard. C'était comme une promesse de meurtre qui planait au-dessus de chacun. La haine de Liam s'était mise à grandir et il la dépensait sur elle, comme un sauvage, les draps et la chambre ravagés par chacun de leurs passages. De leurs ébats était né Adam, dont la naissance avait apaisé la rage de son père et les troubles de sa mère. Mais très vite, la réalité les rattrapa lorsque Cornelia traversa les frontières du camp avec son fils dans les bras, une fierté brillant dans ses yeux doré et répondant au sourire d'Icarus lorsqu'il la vit s'approcher. Les elfes s'étaient mis à murmurer leurs craintes, du bout de leurs lèvres pincées. Le bébé de Liam et Cornelia, le prince des vampires qu'ils l'avaient appelé. Les murmures s'étaient transformés en bruit et le bruit en une rumeur contagieuse jusque dans l'autre moitié du camp, jusqu'à Liam. Et ce fut trop.

La mort. Les premiers elfes de la frontière s'étaient mis à hurler pour ne laisser derrière que des cadavres. La révolte avait éclaté, un chaos foudroyant s'abattant sur le camp et ses occupants. Liam avait levé ses hommes et, hauts les cœurs, haut les armes, ils s'étaient mis à semer la mort comme une malédiction. Cornelia et Icarus étaient restés plantés là, devant la bataille naissante aussi meurtrière qu'insensée, soufflés par le choc et l'absurdité des événements.

La mort. Icarus avait levé une épée, un cri grognant au fond de sa gorge. Il s'était lancé dans une danse avec Liam, ne lançant aucune offense, lui hurlant de se calmer. Adam, à l'abri dans les bras de sa mère, avait observé l'affrontement en silence, tétanisé par la terreur de les voir s'entretuer. Et une des épées atteint sa cible.

En plein dans le coeur de Liam,l 'argent fendant sa chair et ses organes, le souffle court, épuisés par un affrontement interminable. Le monde s'était arrêté, plus aucun vampire ni aucun elfe ne poursuivit la bataille, tous les regards figés sur la mort d'un chef. Puis un cri retentit, celui d'Adam et de ses pleurs déchirants, transperçant les cœurs et âmes des combattants du Camp.

Le froid. Un vent glacial s'était répandu sur le champs de bataille, faisant taire l'enfant et pétrifiant le temps. Le regard doré, brillant, et une douleur brûlante au front, Cornelia avait matérialisé tout autour d'elle sa haine sous forme de glace, sombre et tranchante, brûlante tant son toucher était gelé. Elle avait transpercé les jambes d'Icarus, paralysé par la douleur et le sang qui coulait le long de ses mollets. Sa lame tombée dans les feuilles et la poussière, le souffle court et son regard figé sur l'ami qu'il venait d'exécuter. Adam au creux de ses bras, Cornelia s'était avancée vers le cadavre de son amant, le pas ferme et le regard dur, une tristesse fondue dans la lumière sombre de ses yeux. Sa voix rauque avait raisonné sur le Camp, une menace silencieuse chuchotée à quiconque lèverait encore une arme en ces terres. Sur son front, une marque rouge s'était gravée, dernier témoin de la glace sombre, cette malédiction qui s'était mise à lui ronger sa vie, lui dévorer le palpitant.

 Les vampires avaient tous reculé vers les frontières du nord où naîtrait bientôt Glaciem, le royaume du froid. Il n'y avait pas eu besoin de conseil ou de décisions, l'évidence avait été si naturelle que personne n'avait osé fulminer lorsque Cornelia en fut déclarée Reine.

Les tensions n'avaient cessé de grandir, Etesiae ravagée par une guerre muette, des cadavres sans visage et des trahisons invisibles. La paix dont elle avait toujours rêvé se retrouvait bafouée autant par ses pairs que par les elfes et le dégoût s'était installé en elle comme une maladie. Elle est partie. Bravant les limites de leurs territoires et sa seule identité ordonnant l'ordre de la laisser passer, elle fut escortée par des elfes jusqu'au palais royal de Viventem, où elle retrouva Icarus. Devant le roi, elle paraissait Reine et devant son trône elle pria à la paix qui s'invita dans leurs regards déchirés par le désespoir de voir leurs rêves souillés sous l'emprise du chaos.

Puis ils sont arrivés, ces monstres qui leur ressemblaient tant. Des animaux, venus de nulle part, nés de rien, ils étaient là, à roder autour des frontières, à vouloir trouver un territoire, ces bestioles sans conscience, sans lois, en quête de logis et de nourriture. Cornelia, elle n'avait rien contre les morphae, mais ils sont venus sur son territoire et ses conseillers se sont emportés. Cornelia, elle a vu un loup s'écraser devant ses pieds, un bébé entre les bras. Cornelia, elle a recueilli le petit et n'en a soufflé mot à personne. Cornelia, elle a toléré que les morphae soient attachés et enfermés, les poings liés et les chevilles déchirées par les chaînes alors qu'elle hébergeait un. Elle a accepté qu'ils soient relégués au titre d'esclave et a hissé son petit protégé à la tête de ses armées lorsqu'il attint l'âge adulte, créant un effet de panique et de polémique au sein de la noblesse de Glaciem. Adam lui-même n'avait jamais accepté l'idée qu'un loup prenne une place qui lui revenait. Adam, il n'avait jamais accepté que sa mère le relègue au titre de prince, éloigné des affaires importantes du royaume, des guerres et de la politique, de ces requins. Elle avait voulu le protéger, et elle n'avait fait qu'engendrer sa colère.

Mais lorsque Elias attaque le palais, ce n'était plus la panique qui s'installa à Glaciem mais une violence et une haine profonde, ravageant chacune des bêtes répugnantes qui s'étaient infiltrées en leurs terres. Les vampires les écrasaient tous, ces misérables. Et au milieu de toutes les bêtes, certains elfes avaient pris part au combat, trahissant l'accord entre les anciens royaumes. La colère était montée. Et Cornelia était entrée dans les combats à son tour, rejoignant la reine de Viventem, un regard brûlant et méprisant lui plantant le cœur. Amber, qu'elle considérait comme son amie malgré toute la distance qui les avaient séparées, venait empiéter ses terres et son palais, venait tuer ses pairs et déchirer son honneur.

En chemin vers Viventem, elle traînait son cadavre par les cheveux, à cette putain qui avait osé bafoué leur accord. Elle la jeta aux pieds de ces déchets, ce roi minable et son fils pleurnichard, les mâchoires serrées et le regard humide, répugnée par la confiance qu'elle avait osé placé en lui.

Les attaques se multiplièrent, mais la reine de glace ne tomba pas. Chaque descendant de Lumen s'acharnait à lui déclarer la guerre, persuadé d'être meilleur que le père, persuadé de récupérer l'honneur des descendants des Lions des déserts de sable. Mais sa colère grandissait et sa violence froide était plus terrible à chaque attaque. Jusqu'à Judas, qui, plutôt que de déclarer la guerre, avait accepté les conseils d'Icarus, qui proposait un terrain d'entente pour Etesiae.

Judas était un homme plaisant, un homme caractériel et assumé, réfléchi. Autour de la table du conseil de Catenae, ils riaient et parlaient comme de vieux amis, comme s'ils étaient toujours connus. La haine enterrée et les guerres arrêtées par un simple rire commun, sous le regard perplexe de Icarus.

La paix. C'était un mot qui sonnait bien aux oreilles de Cornelia. C'était un mot doux, plein de tendresse et de calme, plein de sérénité et de pureté. La paix, c'était un mot qu'elle aimait prononcer comme une utopie. La paix, ils y étaient arrivés, à cette table de la capitale qu'ils avaient construites. A enterrer la haine et les remords, les regrets et les rancœurs, à enterrer tout ce qui avait été le passé pour reconstruire le futur. La paix, c'était ce qui engageait leur sourire, à tous les trois, quand ils se regardaient, fiers d'avoir trouver un équilibre plus ou moins équitable pour Etesiae. La paix, elle fut assassinée en même temps que l'identité de celle qui était appelée Cornelia, la Reine de Glace. La paix, elle fut déchirée par la personne qu'elle aimait plus que tout au monde, malgré tout ce qu'elle avait pu lui faire endurer.

La paix, Adam avait décidé d'y mettre fin. Un empoisonnement et elle était tombée, la reine des vampires endormie et envoyée là où même les ours n'osent pas s'aventurer. Envoyée là où elle allait se recueillir, dans les déserts de glace où son palais l'attendait, solitaire et déchue. Assise sur un trône sans peuple et sans pouvoir, réveillée au milieu de nulle part et une impression de déjà vu, avec Liam en moins. Adam monté sur son trône à elle et le chaos reprenant sa suprématie.

La paix avait été de si courte durée.



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